A la Maison Close - Intégrale 1 à 3 by Gilles Milo-Vaceri

Auteur:Gilles Milo-Vaceri [Milo-Vaceri, Gilles]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Romance érotique
Éditeur: Harlequin
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00

* * *

Le soleil se levait quand Clémence émergea d'un sommeil léger. Elle se sentait prête à achever la conquête de son gardien. Dormant nue, elle s'empressa de renfiler les lambeaux de sa robe, ceux-ci ne dissimulant rien de ses charmes. Clémence avait repoussé la réparation de sa robe, mais consacré beaucoup de temps à sa toilette. L'attendre nue était tentant et aurait accéléré les choses, mais elle tenait à lui faire croire à une idylle et à bannir toute trace de soupçon ou de méfiance en lui. Et puis, la suggestion s'avérait bien plus efficace pour attirer l'attention d'un homme…

Quand Victorin arriva avec le bol de soupe fumante, elle se précipita hors du lit pour venir à sa rencontre.

– Oh, c'est vous ! Comme je suis contente. J'avais peur de voir un autre garde.

Victorin contempla ses seins sans honte.

– Vous n'avez pas réparé votre robe ?

– Non, j'étais fourbue de fatigue hier soir, et j'avais bien trop mal aux fesses…

– Ça va mieux ce matin ?

Elle prit une mine enflammée, la plus désirable possible, et sa voix se fit rauque.

– Beaucoup mieux, et je vous attendais pour vous le montrer, dit-elle en poussant son buste en avant à le toucher.

Collée à lui, Clémence se fit conquérante et l'embrassa, avant de glisser à ses genoux. Son sexe était déjà en érection et elle défit rapidement son pantalon pour l'engloutir, sans qu'il ne témoigne aucune résistance. Elle ne quittait pas ses yeux tout en le suçant, mimant une parfaite satisfaction et affichant un air gourmand propre à l'exciter. Il durcit encore davantage sous sa langue.

Sachant y faire, elle se redressa alors et se retourna pour s'allonger vers l'avant, la poitrine écrasée sur la table.

– Oh, prenez-moi, je brûle de vous sentir en moi !

Victorin saisit ses hanches et la pénétra d'un coup. Moqueuse, Clémence songea que c'était tout juste si elle ressentait quelque chose, étant donné sa taille… !

– Mmm… Que c'est bon ! Vous êtes un dieu vivant de l'amour ! Oh oui, faites-moi jouir !

Le souffle court de son amant lui indiquait que cela ne durerait pas longtemps. Alors Clémence cria, roula des fesses et des hanches, feulant comme une tigresse et, quand elle le sentit jouir, elle simula sa propre jouissance, multipliant les râles de bonheur. Les coups de boutoir de Victorin avaient réveillé la douleur cuisante de ses fesses, mais peu importait, il allait devenir captif de sa luxure, et c'était son seul but.

Elle se releva lentement puis, considérant le sexe qui débandait, Clémence se précipita à ses pieds et le reprit en bouche, les yeux fermés, léchant ses testicules, les avalant, tétant à nouveau goulûment son gland. Après quoi elle se remit debout, face à lui.

– Je ne pouvais pas vous laisser partir avec votre queue si mouillée, mon bon monsieur. Tout votre foutre m'appartient maintenant !

Il rougit et l'embrassa. Clémence se laissa faire, souriant intérieurement. Les hommes étaient si faibles et si prévisibles…

– Un jour, je vous offrirai mon cul, mon cher Victorin, j'aimerais tant que vous me pourfendiez le séant… Mais pas tout de suite.

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